Il faut admirer les poireaux. Ils sont exceptionnellement résistants, ne posent généralement pas de problème et, surtout, ils fournissent de belles et longues tiges de l’automne au printemps, à une époque où les autres récoltes sont peu abondantes. C’est maintenant qu’il faut penser à les semer… alors commençons !
Quand et comment faire pousser des poireaux pour une récolte réussie
Les poireaux sont des légumes très rustiques qui, dans la plupart des régions, résisteront au gel et à la neige pour être récoltés au fur et à mesure des besoins. Vous pouvez prolonger la période de récolte en choisissant un mélange de variétés. Les poireaux de début de saison sont moins rustiques mais seront prêts pour l’automne, tandis que les poireaux de milieu et de fin de saison vous donneront des tiges lisses pour l’hiver et le printemps.
Cultivez les poireaux dans un endroit ensoleillé et ouvert, dans un sol bien creusé auquel on a ajouté beaucoup de matière organique. La rouille, une maladie fongique, peut être un problème mineur à partir de l’été. Recherchez donc des variétés décrites comme « résistantes à la rouille » et veillez à laisser suffisamment d’espace entre les plantes pour assurer une bonne circulation de l’air.
Semer les poireaux
Les variétés les plus précoces peuvent être semées sous abri à partir de la fin de l’hiver, les autres à partir du milieu du printemps. Les poireaux sont généralement semés dans des pots ou des plateaux de terreau, puis repiqués à leur emplacement définitif lorsqu’ils sont suffisamment grands.
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Le semis est très simple. Commencez par tamiser le terreau dans des pots ou des plateaux. Tassez doucement le terreau, puis semez les graines très finement de manière à ce qu’elles soient espacées d’environ 2 à 3 cm. Vous pouvez également semer deux graines par alvéole dans un bac à semis. Recouvrez-les ensuite d’une fine couche de terreau et arrosez-les. Maintenez le terreau humide pendant la germination des graines et la croissance des jeunes plants.
Les semis précoces doivent être placés sur un rebord de fenêtre intérieur ensoleillé ou dans une serre où la chaleur favorisera une croissance plus rapide. Au fur et à mesure que les semis grandissent, vous pouvez, si vous le souhaitez, les séparer et les empoter dans des pots individuels.
Le repiquage des poireaux
Avant de transplanter vos jeunes poireaux, assurez-vous de les avoir acclimatés aux conditions extérieures en les laissant dehors pendant des périodes de plus en plus longues au cours d’une à deux semaines. Les poireaux sont prêts à être transplantés lorsqu’ils ont atteint une hauteur de 15 à 20 cm.
Commencez par creuser des trous à peu près à la hauteur des tiges des plants de poireaux dans une terre bien creusée. Pour ce faire, vous pouvez utiliser un plantoir conçu à cet effet ou improviser avec le manche d’une vieille bêche ou d’une fourche cassée, ou encore utiliser l’extrémité du manche d’un outil à main tel qu’une truelle. Faites un trou pour chaque plante. Les trous doivent être espacés d’environ 15 cm, avec un pied (30 cm) entre les rangées, ou si vous plantez en blocs, de 20 cm dans chaque sens.
Retirez maintenant soigneusement les poireaux de leurs pots et, s’ils n’ont pas encore été mis en pot, séparez les racines. Placez les semis dans les trous. Il est important que les racines descendent jusqu’au fond du trou, donc si nécessaire, aidez-les à avancer – vous devrez peut-être les tailler pour les faire entrer si elles sont très longues.
Une fois les poireaux en place, remplissez les trous d’eau à ras bord et laissez-les s’égoutter. Ne remplissez pas les trous. La terre retombera naturellement avec le temps, ce qui permettra aux tiges de gonfler facilement.
L’entretien des poireaux au cours de la saison
Si vous voulez maximiser l’espace, vous pouvez cultiver des feuilles de salade à croissance rapide entre vos poireaux nouvellement plantés, en attendant qu’ils s’établissent. Les salades ont des racines peu profondes et n’entrent donc pas en concurrence avec les poireaux plantés en profondeur. Au milieu de l’été, les poireaux auront besoin de tout l’espace disponible pour favoriser une forte luminosité et une bonne circulation de l’air.
Les poireaux sont faciles à entretenir et ne nécessitent que très peu de soins. Arrosez les plantes par temps très sec et veillez à ce que le sol entre les poireaux soit exempt de mauvaises herbes en désherbant à la main ou en binant chaque semaine.
Si vous souhaitez obtenir des tiges blanches et très longues, vous pouvez « blanchir » vos poireaux deux à trois semaines avant de les récolter. Pour ce faire, il suffit de remonter la terre autour des tiges afin d’empêcher la lumière de pénétrer, ou d’attacher des tubes en carton autour des tiges.
La récolte des poireaux
Les poireaux peuvent être récoltés dès qu’ils ont atteint la taille souhaitée. Glissez une fourche sous la plante pour l’arracher, tout en tirant sur les feuilles. Coupez les racines et les feuilles abîmées et déposez-les sur le tas de compost, puis lavez la terre avant de l’utiliser dans la cuisine. Les variétés rustiques peuvent être déterrées au besoin pendant l’hiver, mais dans les régions très froides, il est préférable de les déterrer avant que le sol ne gèle complètement.
Les poireaux sont des légumes très polyvalents, qui peuvent être ajoutés à toutes sortes de recettes, y compris les sautés, les quiches, les soupes, les tartes et les tartelettes. Pour un accompagnement de luxe, essayez d’ajouter de la crème et du fromage râpé aux poireaux sautés avant de les servir bien chauds avec un tour de moulin à poivre et à sel.
Prenez soin de vos poireaux et ils vous le rendront bien ! Si vous connaissez déjà les poireaux et que vous avez envie de partager quelques conseils de culture ou de cuisine, n’hésitez pas à nous laisser un commentaire ci-dessous. Joyeux semis !